Nous avons trouvé opportun de réunir ces deux auteurs au sein d’un même spectacle.
Ce spectacle s’articule autour de scènes de Molière et de fables de La Fontaine qui se font écho comme par un jeu de miroir. Nous y retrouvons l’avare, la poule aux œufs d’or, le malade imaginaire, le renard et le bouc, le bourgeois gentilhomme, le corbeau et le renard et bien d’autres encore….
Ce nouveau spectacle de la Cie NTP est constitué d’un ensemble de scènes à l’humour décalé, miroir de notre comportement humain. A l’instar du clown, à la fois comique et tragique, l’écriture de Matéi Visniec s’exprime sous les traits d’un humour grinçant. La scène titre du spectacle, « Du pain plein les poches » est une métaphore ironique sur la faculté de l’être humain à parler au lieu d’agir.
Cette pièce nous parle de relations humaines qui se disloquent. Il aborde en profondeur la géopolitique de la relation avec l’autre, de la fragilité de l’amitié, du couple. Joël Pommerat y va dans toute sa réalité, son actualité dénuée de tout romantisme mais sans un humour profond plein de cynisme
Ces histoires courtes…sont une satire sur les relations humaines, sur le couple et sens de la vie, pour en rire plutôt que d’en pleurer.
Théâtre ou chacun peut se reconnaître, il repose sur le jeu de l’acteur, dans la tradition du théâtre de tréteaux. Il est un hymne au théâtre populaire, pour la plus grande joie de tous.
"La demande en mariage", "La mouette", "l'ours"...Spectacle qui parle de l’amour et du couple, sujet universel, pour en rire et en pleurer
Ibsen y défend, comme dans toute son oeuvre, la liberté de l'individu en tant qu'être humain, et plus particulièrement celle des femmes, dans la société patriarcale de la fin du 19ème siècle.
Encore aujourd'hui, à travers le monde, le droit des femmes dans la société n'est toujours pas une évidence, c'est pourquoi il nous est apparu intéressant de faire entendre cette pièce aujourd'hui.
Satire, farce, parodie, théâtre de tréteaux, grand guignol et théâtre de foire, UBU est tout cela à la fois.
Nous jouons donc cette pièce comme jouent les enfants et nous transposons la réalité par le jeu de l’imaginaire et de la marionnette. Comédiens et marionnettes cohabitent pour raconter cette histoire où le réalisme n’est pas de rigueur. La comédie humaine y rejoint le grotesque, la démesure et l’ubuesque.
A toutes les « Antigone »d'hier et d'aujourd'hui, d'ici et d'ailleurs, à tous ceux et à toutes celles qui défendent leur liberté, au prix même de leur vie, cette pièce est dédiée.
A toutes celles qui déchirent les voiles
pour que la lumière dssipe l’obscurantisme, le dogmatisme et l’intégrisme, cette histoire est un
hommage. A tous ceux qui s'accrochent au pouvoir envers et contre tous, cette pièce est un avertissement.
C’est l’histoire d’une famille, celle des «Atrides» , mais s’est aussi celle de l’humanité, tout comme dans le ahabharata. C’est l’histoire d’une malédiction, d’une vengeance qui se perpétue de génération en génération..